💃 - Danse

💃 Le Bal de Paris

De Blanca Li, à Nuithonie. Embarquer dans un univers en réalité virtuelle, où tout le monde porte tenue de soirée et masque animalier. Une histoire d'amour contrarié sert de fil rouge pour nous mener de lieu en lieu où danser. Déséquilibrant. Publication originale.

💃 Usure

De la Cie Zahrbat, au Passage. Danses en boucle du groupe, avec une personne ou un sous-groupe qui décale subtilement son mouvement, avant de faire une partie totalement différente. Magnifiques danseur·euses hip-hop, dans une mise en lumière sublime. Publication originale.

💃 DIEstinguished

De La Ribot, à Vidy. Onze danseur·euse·s marchent, courent, sautent, échangent leurs vêtements, tout en se filmant elleux même. Rapport d'échelle entre la scène et la vidéo sur nos téléphones. Publication originale.

💃 Parts

De la Cie Wang Ramirez, à l'Octogone.

D'abord 2 soli : avec terre et tulle pour elle, Satyre et bâton pour lui. Puis des retrouvailles sur un duo littéralement renversant au-dessus de l'eau. Sublime, féerique. 🤩 Mention spéciale pour le vol du tulle.

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💃 On & On & On

De la Cie Krassen Krastev, à l'Arsenic. Dans le noir, une musique monotone et pulsant, et trois barres de pole dance, illuminées de fins rayons de lumière. Trois danseur·euses tournent sur ces barres, créant ainsi des formes quasi abstraites. Publication originale.

💃 Wien, Wien, nur du Allein

Du BBL, au théâtre de Beaulieu. Ambiance de fin de règne et d'amours triangulaires impossibles dans cette reprise d'un ballet de 1982. Très classique dans les mouvements, quelques longueurs, et de belles images.

💃 Velvet

De la Cie Philippe Saire, au TBB. Trois danseur·euse·s évoluent sur une scène où diverses tentures viennent fréquemment les séparer. Plusieurs belles images, mais un propos qui me reste obscur.

💃 Faun / Ukiyo-e

De Sidi Larbi Cherkaoui, à Équilibre. Ses deux premières créations avec son ballet Suisse. Un duo animalo-forestier, et un groupe au milieu d'escaliers à la Escher sur musique japonaise. Inhabituel pour Cherkaoui, mais toujours très beau.

💃 Kick Ball Change

De la Cie Kardiak, à l'Échandole. Le duo nous emmène dans les coulisses d'une compétition de rock acrobatique. Répétitions, préparation mentale, tensions dans le duo, accueil du public... Tout l'envers du décor nous est montré avec brio.

💃 Yumé

De la Beaver Dam Company, à Nuithonie. Pièce pour quatre ombres et une femme. Son ombre décide de se faire la belle avec les trois autres, et elle la cherche. Les ombres sont ridicules comme il faut, l'univers est poétique et onirique à souhait. Joie !

💃 Les Porte-Voix

De Yasmine Hugonnet, à Vidy. Quatre danseur·euses, dans un décor rappelant aussi bien une cochlée qu'un iceberg (tout en ayant d'ailleurs sa mobilité) pratique la ventriloquie. Peu de mouvements, mais des réflexions sur la représentation.

💃 elGed(j)i / Molo(kheya)

De la Cie Tenseï, à Nebia. Plein de tendresse, de bienveillance, et d'amour dans ces deux courts soli inspirés par les grands-parents égyptiens du danseur, eux-mêmes présents en voix off. Très touchant et émouvant.

💃 My Epifunny

De Marco Berrettini, à l'Arsenic. Une scénographie coupée en deux par un catwalk se terminant dans le public ; une chronique des affres de la création du spectacle ; des réflexions sur la journée internationale courante. Un gros gloubi-boulga.

💃 Kosa

De Sankai Juku, à Équilibre. Une première d'un grand nom du būto. Les scènes de groupe m'emportent, me font ressentir une espèce de végétalité ou de frayeur, tout cela avec une expression se rapprochant de la statuaire. Même les saluts sont codifiés.

💃 Jardin Jerricane

De Lorena Stadelmann, à Rennweg 26. Ambiance post-apocalyptique pour cet objet hybride : trois personnes évoluent entre des seaux, font des bruits, dansent... on sent bien le mur apocalyptique qui nous attend tous. Très beau et prenant.

💃 Le miroir

De Plume Ducret, au Pommier. Plume s'attaque au problème du harcèlement et du male gaze en retournant un miroir à ces attitudes. Belle présence et occupation de l'espace dans ce seule en scène. Bluffant !

💃 Schein

De la Cie Idem, au TBB. Simulacres de contrôle, de domination, de politique, de ¼ d'heure de célébrité, de réseaux sociaux, ... Les six danseur·euses nous offrent là une belle partition pleine de très belles images.

💃 Outwitting the devil

De Akhram Khan, à Équilibre. Dans un décor entre cimetière et cercle de l'enfer selon Dante, six danseur·euses revisitent le mythe d'Orphée avec des démons inspirés de l'Inde. Magnifiques images, magnifiques performances.

💃 Blast!

De Ruth Childs, à l'Arsenic. Solo de danse, où tout se passe au ralenti. Elle prend principalement des poses faisant penser à des gens face au souffle d'une explosion. J'ai eu de la peine à rester attentif.

We Session

À la Dérivée. Session démo de krump à la Dérivée, ou plusieur·e·s krumpeur·euse·s se succèdent pour s'exprimer et éventuellement gagner le vote du public. Impressionant d'énergie, au point que j'en ai eu des frissons.

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