💃 - Danse

💃 Yumé

De la Beaver Dam Company, à Nuithonie. Pièce pour quatre ombres et une femme. Son ombre décide de se faire la belle avec les trois autres, et elle la cherche. Les ombres sont ridicules comme il faut, l'univers est poétique et onirique à souhait. Joie !

💃 Les Porte-Voix

De Yasmine Hugonnet, à Vidy. Quatre danseur·euses, dans un décor rappelant aussi bien une cochlée qu'un iceberg (tout en ayant d'ailleurs sa mobilité) pratique la ventriloquie. Peu de mouvements, mais des réflexions sur la représentation.

💃 My Epifunny

De Marco Berrettini, à l'Arsenic. Une scénographie coupée en deux par un catwalk se terminant dans le public ; une chronique des affres de la création du spectacle ; des réflexions sur la journée internationale courante. Un gros gloubi-boulga.

💃 Kosa

De Sankai Juku, à Équilibre. Une première d'un grand nom du būto. Les scènes de groupe m'emportent, me font ressentir une espèce de végétalité ou de frayeur, tout cela avec une expression se rapprochant de la statuaire. Même les saluts sont codifiés.

💃 Jardin Jerricane

De Lorena Stadelmann, à Rennweg 26. Ambiance post-apocalyptique pour cet objet hybride : trois personnes évoluent entre des seaux, font des bruits, dansent... on sent bien le mur apocalyptique qui nous attend tous. Très beau et prenant.

💃 Le miroir

De Plume Ducret, au Pommier. Plume s'attaque au problème du harcèlement et du male gaze en retournant un miroir à ces attitudes. Belle présence et occupation de l'espace dans ce seule en scène. Bluffant !

💃 Schein

De la Cie Idem, au TBB. Simulacres de contrôle, de domination, de politique, de ¼ d'heure de célébrité, de réseaux sociaux, ... Les six danseur·euses nous offrent là une belle partition pleine de très belles images.

💃 Outwitting the devil

De Akhram Khan, à Équilibre. Dans un décor entre cimetière et cercle de l'enfer selon Dante, six danseur·euses revisitent le mythe d'Orphée avec des démons inspirés de l'Inde. Magnifiques images, magnifiques performances.

💃 Blast!

De Ruth Childs, à l'Arsenic. Solo de danse, où tout se passe au ralenti. Elle prend principalement des poses faisant penser à des gens face au souffle d'une explosion. J'ai eu de la peine à rester attentif.

We Session

À la Dérivée. Session démo de krump à la Dérivée, ou plusieur·e·s krumpeur·euse·s se succèdent pour s'exprimer et éventuellement gagner le vote du public. Impressionant d'énergie, au point que j'en ai eu des frissons.

Les Arrières-Mondes

De la Cie Mossoux-Bonté, au Castrum. Six personnages étranges évoluent dans des couloirs parallèles. Sans pouvoir se parler ni se toucher, iels arrivent quand même à interagir. Univers étrange mais envoûtant, parallèle avec notre société.

Studio LesZarts de Vevey

Au parc Valency, dans le cadre des Garde Parties de Lausanne. Spectacle de danse urbaine, prenant pas mal d'inspiration dans le krump, et s'interrogeant sur l'aveuglement face à la violence tant qu'elle n'est pas virale dans nos téléphones.

Kiki House of Phoenix

Au festival de la Cité. Plusieurs mini-événements dans une soirée : discussion sur la scène ballroom, workshop vogueing (je manque sérieusement de souplesse, mais c'était bien), démo par les membres de la Kiki House of Phoenix. Entraînant.

bullet time

De Maya Masse, Louis Schild et Wrestler, au festival de la Cité. Du krump au ralenti... avec des sauts dans le temps façon chapitrage DVD, et tout ça sous un soleil tapant terriblement fort.

Kill your darlings

De Joshua Monten. Deux danseurs commencent un jeu de marelle qui contraint leurs mouvements dans ses cases. Évidemment, l'espace vient à manquer, ils se marchent l'un sur l'autre, et cela finit en une joussive bataille de craie.

Bestiaire

De la Cie BAL, au festival de la Cité. Solo de danse inspiré des attitudes des animaux en cage. Tout y passe : canidé, félin, primate, phoque, coq, ... Il réussira quand même à s'échapper de sa cage à un moment. Réactions très vives du public, particulièrement les enfants.

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