Un blog inutile de plus...

Cela commençait à faire longtemps que je n'étais plus allé au cinéma... j'ai enfin pu réparer ce manque ce soir en allant voir Aaltra. Il s'agit là d'un road-movie en chaise roulante, réalisé par Benoît Delépine et Gustave de Kervern... vous savez, les deux journalistes « incapables » de Grolandsat, la dernière émission non politiquement correcte de Canal+.

Ce film nous raconte l'histoire de deux personnages, mal dans leur vie, que tout oppose (bien que voisins) et qui se retrouvent paraplégiques par la faute d'une remorque de tracteur déficiente. Ils se retrouvent donc sur la route, en chaise roulante, pour se rendre chez le fabricant en Finlande pour demander des indemnités.

Filmé en noir / blanc, avec une pellicule légèrement surexposée et un grain assez fort, ce film possède un côté très intimiste. Il n'y a que très peu de dialogues, presqu'uniquement des monologues d'ailleurs, mais des monologues forts ! Et ces deux personnages sont à la fois insupportables et attachants. Insupportables, car ils profitent complètement de toute personne prête à les aider ; attachants, car ils savent quand même vivre et plaisanter malgré leurs déboires. Certaines scènes de ce film vont très certainement devenir cultes (le médecin : vous savez, une jambe de perdue..., ou le concert chez les bikers finlandais ) ; et les amis des deux auteurs font tous une apparition (Benoît Poelvoorde, Noël Godin, Aki Kaurismäki, ...)

Au final, beaucoup d'humour, une belle photo^[1] et un regard pas politiquement correct du tout sur la situation des handicapés.

... n'est pas disponible ! Veuillez réessayer prochainement. »

L'hébergeur chez qui je stocke mon autre site web est en rade. Ça m'énerve, car c'est là-bas que j'ai mon email principal... Et en plus, j'attends un email important d'une amie (bon, ça fait six semaines que je l'attends cet email, ce serait quand même la faute à pas de chance qu'il arrive ces jours-ci ).

Éh oui, c'est déjà la mi-octobre... et par chez nous, qui dit mi-octobre, dit LUFF ! Euh, en fait non... je crois que le Lausanne Underground Film Festival est tellement peu connu, que je dois être le seul à dire cela. Et comme chaque année, la programmation musicale est excellente...

Jeudi soir, E-Nuit... Hors d'œuvre avec les Poissons Autistes. Je dois avouer ne pas avoir réussi à entrer dans leur univers et apprécier leur musique faite de collage de bruits...

Premier plat principal avec Pan Sonic. Les finnois continuent avec leur musique électronique minimaliste. Un début un peu difficile et qui manquait de rythme, mais une fin de concert excellente et très prenante. Le seul éclairage de la scène était en fait un vidéoprojecteur projetant la courbe du son en train d'être joué. Cela donne des effets vraiment intéressants et l'on a très bien vu que, par moments, le groupe construit ses sons en fonction de l'image qui est projetée. J'ai nettement préféré ce concert à la première fois que je les ai vus il y a six ans... Preuve que j'évolue.

Le véritable plat de résistance avec Merzbow. Véritable figure culte de la musique électronique expérimentale, je me devais d'aller le voir en concert... et ce concert a correspondu exactement à mes attentes. Une heure et demie à regarder un homme assis derrière ses deux ordinateurs et l'écouter superposer des couches de bruit blanc... un véritable bonheur auditif...^[1]

Dessert avec Hecate. Une she-DJ américaine... l'anti-thèse de Merzbow. Autant Merzbow est sobre et inexpressif, autant elle est excessive et hurlante. Elle n'a pas arrêté de sauter dans tous les sens derrière son matériel et nous a proposé une drum'n'bass bien dansante et énergisante. Une excellente découverte.

Conclusion : je confirme ce que je pensais depuis quelques temps... J'ai un véritable fond masochiste. Car c'est la seule conclusion à laquelle on peut arriver quand on analyse réellement la musique électronique minimaliste. Et en plus, je vais normalement en remettre une couche ce soir !

Mes premiers essais de photo animalière aujourd'hui... et je me rends compte que ce n'est vraiment pas évident. Les quelques belles photos d'oiseaux en plein vol que j'ai réussi à prendre sont toutes mal cadrées ou floues.

Je tire donc mon chapeau à Lucas, qui a su prendre de si belles photos de mésanges.

J'ai quand même une ou deux photos récupérables, que vous pourrez voir prochainement sur mon photoblog... Mais chez moi ne vous attendez pas à de magnifiques animaux, il ne s'agira que de mouettes. À suivre dès jeudi !

Je me suis retrouvé face à un petit dilemme éthique cette nuit... Récit d'une nuit un peu mouvementée.

• 1h15, réveillé par des sirènes qui s'arrêtent juste au bas de chez moi (c'est malin, je commençais justement à m'endormir). Un coup d'œil par la fenêtre révèle qu'il y a trois véhicules de pompiers qui viennent d'arriver.
• 1h45, impossible de se rendormir à cause du bruit. Je réalise qu'il y a en fait une moto-pompe qui tire l'eau de la rivière juste en dessous de la fenêtre de ma chambre. Je vais regarder un peu plus en détail ce qui se passe...

C'est alors que je constate qu'un bâtiment dans la rue en face est en train de brûler. Je vois des personnes être évacuées du bâtiment, les pompiers travailler avec plusieurs lances incendie pour combattre le feu, des reflets rouges sur les nuages du ciel, mais je ne vois pas les flammes (le bâtiment qui brûle m'est caché par un autre). Et c'est là que le dilemme se pose : est-ce que je retourne me coucher ? ou bien je prends mon appareil photo et vais photographier les pompiers en train de travailler ? Car je suis persuadé qu'il y a moyen de faire de magnifiques photos avec le feu derrière et qu'une telle occasion n'est pas prêt de se présenter à nouveau. En même temps, profiter du malheur des autres, ce n'est pas terrible...

• 2h00, fin du questionnement et retour au lit. L'argument qui a fini par l'emporter dans mon dilemme, c'est que si j'étais à la place de ces personnes dont la vie est en train de partir en fumée, je n'apprécierai certainement pas qu'un quidam vienne prendre en photo tout cela.
• 6h00, le réveil sonne... j'ai le sentiment que la moto-pompe tourne toujours, mais je n'en suis pas sûr...
• 6h30, je me lève enfin, et constate que les pompiers et la protection civile sont toujours en train d'intervenir sur le bâtiment qui a brûlé. Probablement pour surveiller les braises et assuré qu'il ne redémarre pas...

En partant au travail, je vais quand même faire un léger crochet pour voir quel bâtiment à pris feu et les dégâts... Et je plains sérieusement ces personnes qui ont dû abandonner leur logis.

Mise à jour, 8h : à 7h le bâtiment était toujours en train de fumer, avec des pompiers sur le toit en train de le démonter. Ce bâtiment contient principalement des commerces, des bureaux, des cabinets médicaux et quelques appartements. J'ai le sentiment que les appartements n'ont pas dû être touchés par le feu, mais il y aura de toutes façons des dégâts d'eau... Du coup, je regrette presque de ne pas être allé faire ces photos...

Mise à jour, 8 octobre : Contrairement à ce que je croyais, il n'y a pas du tout d'appartements dans cet immeuble. Les personnes que j'ai vues être évacuées habitent en fait l'immeuble voisin et ont été évacuées à titre préventif. Par contre, j'ai deux amis qui ont leur cabinet médical là-bas... ils sont à la recherche de nouveaux locaux car leur cabinet a été détruit...

Armelle et l'oiseau est la première BD d'Antoine Dodé, dessinée en noir/blanc. Armelle est une jeune fille (je lui donnerais entre neuf et douze ans, mais sans certitude), qui habite depuis peu en ville avec son père et sa sœur. Elle vit ce changement de manière difficile et aussi bien la maison à la campagne que sa mère qu'ils ont laissé là-bas lui manquent. Mais la situation semble s'améliorer le jour où elle découvre un oisillon, recouvert de puces et de tiques, devant chez elle. Elle le sauve, le soigne et en fait son ami. Par contre, à l'école, tout ne se passe pas pour le mieux... Armelle devient très rapidement la souffre-douleur de sa classe, principalement parce qu'elle préfère la compagnie des petits animaux et des insectes à celle de ses camarades de classe. La disparition puis le retour de Jeannot (l'oisillon devenu grand) amènera encore beaucoup de changements dans la vie d'Armelle.

Le style de dessin semble très proche de celui de Frederik Peeters (particulièrement de son travail sur Koma) et colle à merveille à cette ambiance de poésie noire. Une ambiance somme toute dure mais à laquelle on adhère très vite. Bien entendu, cet album n'est pas exempt de quelques défauts d'une première BD, notamment un scénario qui se termine un peu abruptement. Mais cet album est mon coup de cœur du moment.

Édité par les éditions Carabas, dans la collection Alternative.

Ce soir, premier concert au Romandie, le nouveau club rock lausannois.^[1] Mais peut-on vraiment parler de club, quand ils n'ont l'autorisation de faire que dix soirées par année ? Au programme ce soir, il y avait Safety Catch, Burning Heads et Uncommonmenfrommars. Une soirée punk-rock donc...

Première impression : y a plus de doutes, je me fais vieux !! Très peu de gens de ma génération, et les rares qui sont présents sont les piliers que l'on retrouve à chaque concert. Mais il est vrai que c'est également peu étonnant étant donné le ton musical de la soirée.

Safety Catch ouvrent le bal... Son de mauvaise qualité, peu d'originalité, visiblement aussi peu d'expérience. Ce n'était vraiment pas ma tasse de thé, et je n'ai pas aimé.

Burning Heads : une bonne dose d'énergie, des compositions qui tournent. On sent là le groupe qui a l'habitude de tourner et du public. C'était le groupe pour lequel je venais, et je n'ai pas été déçu. J'ai par contre un peu moins croché sur leurs morceaux reggae-dub, j'ai trouvé que cela sonnait un peu faux par rapport à leurs autres morceaux.

Uncommonmenfrommars : le groupe avec le nom le plus difficile à écrire sans faute. Une découverte pour moi (je connaissais un peu leurs morceaux, mais je n'avais jamais approfondi cette écoute). Là aussi, on sent les vieux briscards de la scène, beaucoup d'énergie, pas mal d'échanges avec le public et des compositions qui tiennent la route (à l'exception de certaines paroles de leurs chansons... mais on ne vient pas à un concert de punk rock pour écouter du Verlaine ) Vraiment une bonne découverte.

Mise à jour, 7 octobre 2004 : Deux photos de ce concert sont maintenant visibles sur mon photoblog : une première du chanteur des Burning Heads et la deuxième du batteur des Uncommonmenfrommars.

Toute personne se trouve au moins une fois dans sa vie face à une décision à prendre qui s'avère très difficile. C'était mon cas aujourd'hui, et je vous assure que je ne l'ai pas prise de gaieté de cœur. Je vous la livre tout de go : je ne publierai plus de mes photos sur ce blog. Et aucune supplication, jérémiade ou bakchich ne pourra me faire revenir sur cette résolution. Je suppose que cela risque de décevoir les quelques amateurs^[1] de mes photos, mais cela devait de toutes façons se produire un jour, autant aujourd'hui que plus tard. Désolé pour eux.

La catégorie Photographie ne me servira donc plus qu'à vous transmettre des annonces ou événements se produisant dans le monde de la photographie et que je trouve intéressants. Mais les photos c'est fini, disparu, envolé... Et je ne peux pas vous expliquer les raisons de cette décision.

Tokyo Godfathers, dernier dessin animé japonais à être arrivé sous nos latitudes au cinéma, est réalisé par Satoshi Kon (Perfect Blue, Millennium Actress ou encore un chapitre de Memories). Ce film nous montre trois clochards qui découvrent un bébé abadonné le jour de Noël. Il y a Hana, un pédé travesti légèrement exagéré, Gin, alcoolique, et Miyuki, adolescente fugueuse. Et ils se mettront en tête de ramener ce pauvre bébé à sa mère, et de lui demander de s'expliquer sur le pourquoi de cet abandon.