vendredi 26 février 2016

Okuda

Quand je suis à Paris, j'aime bien aller manger chez Okuda. Tout y est perfection : l'accueil, la décoration, la beauté des assiettes et bols... Même l'addition est belle ! Et le menu est toujours excellent.

Si je ne devais garder qu'on plat de ce soir, ce serait probablement (pour la nouveauté) les queues de langoustine accompagnées de leur sauce jaune d'œuf, vinaigrette et yuzu, et pointes d'asperges vertes. C'était délicieux, et la petite pointe d'agrumes apportée par le yuzu est un pur bonheur.

Mais se limiter à un plat ne fait pas honneur au talent du chef et est trop réducteur, particulièrement quand il y a également cette excellente grillade de bœuf wagyu.

Et pour son côté surprenant, je ne peux pas ne pas parler du dessert : sorbet de petits pois avec gelée de cerises. Ou ce deuxième dessert : sakura mochi. Habituellement, je n'aime pas le mochi... Mais le goût cerise lui va à merveille et il y a également une petite pointe salée qui rend le tout très intéressant !

En bref, ce menu, ce n'est que du bonheur ! Comme à chaque fois...

jeudi 25 février 2016

Little Ladybug

Ce soir, j'ai eu le plaisir d'avoir de la compagnie pour mon repas : une jolie petite coccinelle est venue se poser sur mon bras et m'a tenu compagnie quelques minutes ! Un petit signe avant-coureur du printemps ! :-) (Signe bienvenu, puisque la neige a recommencé à tomber hier...)

lundi 22 février 2016

Trois niveaux

Aujourd'hui, le fruit d'un long entraînement à éclos : après de longues heures de séances d'exercice, j'ai pour la première fois réussi à faire un château de cartes à trois niveaux !

dimanche 21 février 2016

Lecture lacustre

Passer une heure, installé sur un banc face au lac, à lire, tranquillement. Et profiter de ce magnifique ciel bleu et soleil que nous avons eu aujourd'hui. :-)

Une bien belle soirée

J'avais décidé d'aller voir une pièce de théâtre dans laquelle joue une connaissance... Comme toujours, je m'y rends suffisamment à l'avance pour ne pas avoir de surprise avec les transports publics, et je patiente sur place en compagnie d'un bon livre.

Mais ce soir, il y eut une surprise : trois amis arrivèrent à peu près un quart d'heure après mon arrivée. Du coup, après le spectacle, nous sommes allés manger ensemble. Et ce fut une belle soirée, pleine de discussions intéressantes et variées, même si le sujet était souvent professionnel.[1] J'ai même failli rater le dernier train pour rentrer chez moi ! Un beau moment de bonheur partagé !

Note

[1] Mais cela ne me dérangerait pas : deux de ces amis sont directrices de théâtre... le sujet tournait donc autour d'un thème qui me passionne ! ;-)

mercredi 17 février 2016

Rencontre nocturne

C'était il y a vingt à trente minutes, lorsque je traversais le centre ville à pied pour rentrer chez moi... Je l'ai vue en train de traverser la rue environ vingt mètres devant moi. Elle m'aperçut du coin du regard, s'arrêta, prit peur, et retourna en arrière se cacher derrière une voiture. Quant à moi, je me suis immédiatement figé pour l'observer. Au bout de quelques courts instants, je vis son regard apparaître de derrière la voiture... elle m'observait, se risqua à s'approcher, un peu, mais pas trop quand même, de moi... prit à nouveau peur et repartit se cacher. Une nouvelle tentative de traverser la route, mais un bruit venant de derrière moi lui fit une fois de plus, et c'est le retour derrière la voiture. Aller, encore un essai... et cette fois-ci c'est bon : elle a réussi à traverser la route, et se dépêche de se cacher derrière une autre voiture. Mais là, je la vois réapparaître, se dressant de toute sa hauteur pour m'observer pendant quelques secondes, puis elle se retourne, part dans une zone d'ombre et s'en va vaquer à ses occupations nocturnes.

C'est beau de rencontrer ainsi une fouine en plein centre ville ; c'est beau cette petite touche de vie sauvage au sein de l'ordre urbain.

dimanche 14 février 2016

Greffon pour Dotclear2 : imgWidthAndHeightAdder v0.2.4.1

Une correction que j'aurais dû faire il y a longtemps sur mon greffon IWaHa : des messages d'erreur Notice qui apparaissent dans certains cas. Désolé Petit Minou pour l'absence de réaction de ma part, et mille mercis à Franck pour sa correction.

Lire la suite...

samedi 13 février 2016

Un certain manque de discrétion

J'ai vu un beau spectacle ce soir, Cinq visages pour Camille Brunelle, qui s'interroge sur nos liens avec les réseaux sociaux... Un texte intéressant et questionnant, de très bons acteurs, une véritable interrogation.

Mais le moment de bonheur du jour est venu après le spectacle, quand plusieurs comédiens m'ont vu dans le foyer et sont venus vers moi pour me dire : Alors vous, je vous ai repéré dans le public, vous aviez un superbe sourire qui m'a donné de l'énergie pour jouer. Merci ! D'habitude, c'est plutôt moi qui félicite et remercie les acteurs. ;-)

Et le repas partagé ensuite avec eux était également fort sympathique...

jeudi 11 février 2016

L'escapade à venir

Mon petit bonheur du jour, c'est d'avoir effectué les réservations pour ma prochaine escapade vers une capitale européenne. C'est donc la promesse de quelques belles expositions, ainsi que d'un excellent repas... :-)

mercredi 10 février 2016

Trois semaines

Après avoir passé environ une heure à en préparer une nouvelle série, j'ai réalisé que j'ai actuellement plus de trois semaines de photos prêtes à la publication sur mon photoblog... Au vu de mon agenda de ces prochaines semaines, c'est un petit soulagement de me dire que je ne vais pas avoir à me demander Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir choisir de publier... pendant un certain temps. :-)

mardi 9 février 2016

Au pire, ça se passe mal...

Il arrive sur scène, débouche une bouteille de whisky, remplit une quinzaine de verres à shot, vient se placer au centre d'un cercle de boules de papier... Et là commence un jeu à boire : pour chaque boule de papier qu'il n'arrive pas à lancer dans la poubelle, il doit boite un verre puis effectuer un salto arrière, .... et lancer la boule de papier suivante.

Dès ce début, une forte tension s'installe entre le danseur et le public. On est soulagés lorsque la boule atterrit dans la poubelle, et on prie pour qu'il ne rate pas son salto quand le lancé n'atteint pas la poubelle.

Une fois toutes les boules de papier lancées, il s'approche d'un des innombrables pièges à souris repartie sur la scène, et en le touchant légèrement du pied, nous fait comprendre qu'ils sont tous sous tension et n'attendent qu'un petit choc pour se déclencher. Il entreprend alors de se déplacer, tout en fermant les yeux, parmi tous ces pièges. Puis (et c'est là que cela devient sublime et que c'est la source de mon bonheur du jour) se met à danser. Une très belle danse, durant laquelle chaque spectateur retient son souffle de peur qu'un faux pas déclenche l'un des pièges...

Et pour terminer avec une petite couche de plus de tension, il s'attaque au jeu du couteau. Vous savez, ce jeu où l'on doit planter un couteau entre chaque doigt le plus vite possible. Petit détail tensiogène : il le pratique tout en regardant fixement le public, et si un membre du public détourne le regard, il interpelle le spectateur et lui fait comprendre qu'il doit regarder ce qui se passe sur scène...

Tout se joue sur un fil, tout au long du spectacle, et le spectateur est tenu en haleine de main de maître. On est toujours sur la limite, à craindre le pire (Au pire, ça se passe mal., et du coup on entre complètement en empathie avec le danseur. J'ai vraiment beaucoup aimé, et je pense que je vais essayer de garder un œil sur la carrière de ce jeune danseur...

Take care of yourself, de et par Marc Oosterhoff, durant les quarts d'heure des Printemps de Sévelin.

lundi 8 février 2016

Sir Terry

Ce soir, j'attaque mon troisième livre en autant de jours... Je retrouve le plaisir de lire des textes sans images, des heures durant. Je pense que je le dois beaucoup à l'univers parodique, drôlastique et néanmoins cohérent de Sir Terry Pratchett. Mille mercis à lui !

Donc, après Men at Arms et Feet of Clay, ce soir c'est Jingo qui m'attend... puis une quarantaine d'autres ! :-)

vendredi 5 février 2016

Je danse parce que je me méfie des mots

Je danse parce que je me méfie des mots est un spectacle de danse de Kaori Ito pour deux danseurs : elle et son père Hiroshi. Le spectacle est une longue réflexion sur sa relation avec les cultures européenne et japonaise, et surtout sur sa relation avec son père, sculpteur de renom au Japon.

Le spectacle commence par une série d'interrogations : Pourquoi est-ce que je danse ?, Pourquoi est-ce qu'on envoie des SDFs travailler à Fukushima ?, Pourquoi est-ce qu'en Suisse tout est toujours propre ?, Pourquoi est-ce qu'on doit ouvrir un cadeau devant la personne qui nous l'a offert ?, etc. Puis Kaori se met à danser sa vie, depuis la naissance jusqu'à l'âge adulte. Pendant tout ce temps, son père l'observe, assis, sans esquisser le moindre mouvement. Puis elle s'assied, et il se lève... pour aller danser avec sa sculpture présente sur scène. Et petit à petit une interaction prend finalement place entre les deux...

C'est un spectacle extrêmement intime : tout tourne autour de leur relation... et l'on perçoit que cela n'a pas dû toujours être facile, mais qu'il y a quand même un lien fort de respect et d'amour entre eux (mais à la japonaise, donc sans rien exprimer). C'est beau, c'est intense, c'est un grand moment de théâtre et de danse... et c'est donc mon bonheur de ce jour. :-)

mercredi 3 février 2016

Rémanence

Ce matin, durant la phase de réveil avec le cerveau qui tourne en roue libre, j'ai repensé à deux des bonheurs de ces derniers jours : le café et k-dô. Et j'ai senti une douce chaleur commencer à rayonner de mon plexus solaire. Cette rémanence m'a accompagné toute la journée, et j'ai pu y puiser une certaine énergie qui m'a aidé à traverser la journée.

Au final, je crois qu'il faut que j'en retienne une chose : j'ai une chance énorme d'avoir des amis pareils ! Et ça, c'est un grand bonheur.

mardi 2 février 2016

La tragédie comique

C'est une pièce d'Yves Hunstad et Ève Bonfanti qui me fit beaucoup rire ce soir : La tragédie comique. Un seul en scène qui nous amène à réfléchir sur la dualité entre personnage et acteur...

Le personnage est protéiforme : il peut aussi bien être un microscope, qu'un cheval, ou toute une armée, ou même le Temps ! L'acteur, lui, est timide, réservé et peu sûr de lui. Mais l'un sans l'autre ne peut exister ; et c'est l'audace du personnage qui permet à l'acteur de se lancer sur scène.[1]

C'est un grand moment de rire, avec de vrais questionnements derrière... et emmené par une magnifique performance d'acteur. Gage d'une certaine qualité, cette pièce remporte un grand succès depuis bientôt trente ans !

Si vous en avez la possibilité, courez voir cette pièce, ainsi que les deux autres formant la Trilogie sur le théâtre des deux auteurs : Du vent... des fantômes (sur l'acte de mise en scène et des répétitions) et Au bord de l'eau (sur l'acte d'écriture d'une pièce).

Note

[1] Et l'air de rien, même avec le peu d'expérience d'improvisation que j'ai, j'ai déjà pris conscience que c'est l'assurance du personnage qui me permet de monter sur scène...

lundi 1 février 2016

K-dô

Le bonheur du jour, c'est l'annonce de mon futur cadeau d'anniversaire... C'est un cadeau qui me fera vraiment très très plaisir. Il me faut maintenant faire preuve de patience (c'est quand même dans plus de six mois) et je dois aussi organiser tout ce qu'il faut. Mais dès que la date sera fixée, je pense que je vais me mettre à compter combien-de-fois-il-reste-à-dormir avant le cadeau. :-)

La chose la plus importante au monde, c'est...

Hier

Ça commence par une craie géante qui écrit ces mots sur le rideau du fond de scène : La chose la plus importante au monde, c'est...

Puis survient une éponge, qui menace la craie et fini par effacer les mots. Les comédiens nous racontent (et jouent) alors à tour de rôle des contes tous plus originaux les uns que les autres : il y a ce prince un peu cabot qui refuse toute demande d'aide en provenance d'une princesse, mais n'hésite pas à partir en guerre avec son lance roquettes. Ou l'histoire du bonhomme de la bouteille de sirop. Ou encore ce crocodile qui s'échappe de la couverture d'un magazine sur les animaux. En passant par l'histoire tragique de ce mille-pattes voulant profiter de sa retraite pour enfin compter toutes ses pattes. Et il y a aussi cette jeune avalanche qui ne veut rien faire comme les autres... Et cette incroyable oie qui en a marre de l'expression Bête comme une oie... Enfin, des contes tous plus abracadabrants les uns que les autres, quoi...

C'est une magnifique mise en scène, avec quatre comédiens qui s'en donnent à cœur joie, et qui donne une impression de simplicité et de poésie magnifiques. Un vrai bonheur que ces Contes abracadabrants par la compagnie de L’éfrangeté, adaptés d'un texte de Franz Hohler.

Quant au titre de ce billet, si vous voulez savoir ce qu'est la chose la plus importante au monde... et bien il vous faudra aller voir la pièce ! Na !

samedi 30 janvier 2016

Le café

J'avais rédigé un billet pour le bonheur du jour. Oh, pas grand chose, juste une phrase... Mais au moment de la publication, j'ai commencé à m'interroger, à me demander si ce bonheur n'était pas trop intime pour être montré au reste du monde.

Après plusieurs heures et un peu de réflexion, c'est finalement l'intime qui a gagné face à l'extime. Vous devrez donc vous contenter du titre (que je n'ai pas changé) et de ce texte de remplacement[1]. Quant au contenu originel, je le réserve à mon bocal à bonheurs.

Note

[1] Ou de justification, je ne sais pas vraiment...

lundi 25 janvier 2016

Tranches de rires

Je retiens de cette journée deux tranches de rire... Il y a d'abord eu cette ancienne publicité pour une banque, vue sur le bonheur du jour de Gilsoub : c'était une autre époque ![1]

Et ensuite, il y a eu cette enfilade pour un bug sur Docker afin d'en préparer une version spéciale pour fonctionner sur l'OS souverain. Chauffe, Marcel ! (Trouvé via le blog de Daniel Glazman.)

Note

[1] Désolé, je n'ai pas trouvé comment inclure la vidéo en étant sur mobile...

dimanche 24 janvier 2016

Les spectateurs

Aujourd'hui

Depuis environ une année, j'ai de la peine à lire des bandes dessinées[1] : au bout d'une ou trois pages, je perds le fil, n'arrive plus à me concentrer et finis par me désintéresser de ce qui se déroule sous mes yeux.

Mais ce matin, il y en a eu une qui sut retenir toute mon attention : Les spectateurs de Victor Hussenot, aux éditions Gallimard BD. Je ne crois pas qu'il y ait une histoire en tant que telle dans cette bande dessinée, elle ressemble plus à une collection de poèmes zen ayant pour thématique les gens qui sont spectateurs de leur propre vie, ou de la vie d'autres personnes. Ce qui a particulièrement retenu mon attention, c'est la qualité des illustrations et leur mise en couleur à l'aquarelle. Il y a tout à la fois une intemporalité et une impermanence dans ces images : ce sont des instants volé, mais universels, tout un chacun peut s'y retrouver. Et l'aquarelle donne une légèreté à cela qui nous ramène au niveau de la poésie.

Couverture de Les Spectateurs, une bande dessinée de Victor Hussenot.

Immédiatement après la lecture, je me suis retrouvé à réouvrir le livre au hasard, afin de profiter à nouveau de ces belles images ; preuve qu'il s'agit bien là d'un petit bonheur. :-)

Note

[1] Ce qui est un gros changement pour moi, puisque j'en lisais jusque-là quatre à cinq cents par année.

- page 7 de 32 -