Par ȷulmud le samedi 27 novembre 2004, 22:16 - Web
Situation : cela fait des années que j'utilise Mozilla (la suite, ou Seamonkey, comme vous voulez) pour naviguer sur le web et depuis peu je suis passé au trio Firefox, Thunderbird, Sunbird.[1] Toutefois, il y a une fonctionnalité particulièrement que j'aimais beaucoup dans Seamonkey, que je ne retrouve pas du tout dans Firefox. J'ai l'impression que c'est dû à une mauvaise utilisation de ma part de FF et que quelqu'un dans mon estimé lectorat pourra éclairer ma lanterne.
En fait, cela concerne la sauvegarde de documents vers un dossier. Quand je clique sur un lien qui pointe vers un document (exemple typique, une vidéo), une boîte de dialogue s'ouvre me demandant avec quelle application je souhaite ouvrir ce document. Cette boîte de dialogue contient également une option "Save to disk", que j'aime beaucoup utiliser. Et c'est là que la différence entre Firefox et Seamonkey se fait sentir. Avec FF, je n'ai pas la possibilité de choisir dans quel dossier je veux sauver le document, il le met de toutes façons sur mon bureau. Y a-t-il un moyen pour modifier ce comportement ?
Ah, et puisqu'on est sur le sujet des téléchargements... Dans Seamonkey, j'avais activé l'option faisant qu'une fenêtre s'ouvre pour chaque téléchargement en cours. Y a-t-il l'équivalent dans FF ? (Je n'aime que moyennement le gestionnaire de téléchargements de FF, d'autant plus qu'il ne s'affiche pas par défaut.)
Par ȷulmud le samedi 27 novembre 2004, 17:54 - Petits riens...
« - Oh, un dragon... Ça fait quel bruit un dragon, maman ?
- Roaarrrr
- C'est vraiment ce cri-là, maman ? »
(Inauguration d'une nouvelle catégorie (oui, encore une de plus), intitulée « Petits riens... » Elle servira à recueillir des petites phrases, entendues ici ou là, et qui m'auront fait sourire. Même si, fréquemment, c'est surtout le contexte qui les aura rendues intéressantes, contexte que je ne reproduirais jamais ici.)
Par ȷulmud le samedi 27 novembre 2004, 14:37 - Bande dessinée
Parution ces derniers jours du quatrième tome de la série AmeriKKKa, appelé Les Aigles de Chicago. Il s'agit d'une série parlant de la situation actuelle aux États-Unis de la lutte contre les racistes de bas étage, Klan et néo-nazis en tête. Ce quatrième tome nous transporte à Chicago, où la communauté noire a subit moultes agressions dans les six mois précédant le début de l'album.
Les deux héros, Angela Freeman et Steve Ryan, membres de l'AKN, sont appelés à l'aide par les activistes anti-Klan suite à cette série d'agressions contre les communautés noires, homosexuelles et même une clinique pratiquant l'avortement. Les agressions ont par ailleurs été passées sous silence par les autorités et la presse, principalement afin de protéger l'image de la ville et continuer d'attirer les conférences et congrès qui rapportent de l'argent.
Comme dans chaque tome de la série, on n'y trouve absolument aucune complaisance envers les personnes à l'origine de ces méfaits et leurs crimes sont présentés de manière assez crue. Chose intéressante cette fois-ci, on se rend compte que Steve n'est pas tout blanc non plus et se met à utiliser les méthodes de ses adversaires quand il est vraiment poussé à bout.
Bien entendu, chaque histoire racontée dans cette série est romancée. Mais le plus dérangeant pour le lecteur est de savoir que Roger Martin, scénariste de la série, est également un écrivain reconnu comme étant un grand spécialiste du problème du Ku Klux Klan aux USA. Il a d'ailleurs écrit plusieurs livres sur le sujet, sous le pseudonyme de Kenneth Ryan. Ses scénarii se basent donc tous sur des faits réels, même si je n'arrive pas à concevoir des camps d'entraînement tels que ceux décrits dans le tome trois, Les Neiges de l'Idaho.
Mon seul regret dans cette série tient au dessin de Nicolas Otéro. Bien que son trait se soit fortement amélioré depuis le premier tome (la comparaison de planches du premier et du quatrième est impressionante), les visages des personnages se rapprochent par trop de la caricature à mon goût. Mais peut-être est-ce le seul moyen de prendre un peu de distance par rapport à l'horreur qui nous est présentée dans ces histoires.
AmeriKKKa, Les Aigles de Chicago, scénario de Roger Martin, dessin et couleurs de Nicolas Otéro, publié aux éditions Emmanuel Proust, plus de détails.
(Bon, un billet tel que celui-là ne va certainement pas améliorer les mots clés utilisés sur Google pour arriver sur mon site, mais tant pis.)
MàJ : ce que j'ai oublié de dire, et c'est ce qui est le plus effarant, c'est de se rendre compte à quel point le Klan implique souvent les personnes « influentes » de la communauté d'une ville : policiers, membres du conseil municipal, entrepreneurs « phares, » etc.
Par ȷulmud le samedi 27 novembre 2004, 12:00 - Concert
Ça a commencé quand j'ai voulu acheter un billet pour un concert qui était complet... le lendemain, je gagnais une entrée pour ce concert lors d'un concours radio... et aujourd'hui, jour du concert, je n'ai toujours pas reçu le billet en question. Je n'irai donc pas voir Nick Cave en concert.