En fait, je crois que ce qui me touche le plus, ce sont les textes : Penses-tu que l'on se relève / De tous ces corps si étrangers / Ou que l'on en crève / Ça me ferait tellement marrer / Et si l'envie m'envahit les lèvres / Je peux très bien me lécher / Et si ma langue traîne par terre / Je peux très bien l'avaler / Oh mon amour, oh mon amour / Oh mon amour, je crève de ne pouvoir te toucher / Oh mon amour, oh mon amour / Oh mon amour, je crève de ne pouvoir te baiser (Extrait de La Fidélité, premier morceau de l'album).

Bien que n'ayant pas vécu le quart du dixième de ce qu'il a vécu lui, je m'identifie assez bien avec ses paroles.[1] Dans cet album, la majorité des chansons parlent de relations amoureuses, qu'elles soient terminées (mal, généralement), à venir (mais que l'on sent déjà douloureuses), absentes ou actuelles (mais destructives)... Pas très gai tout cela, mais fort adapté à mon état mental de ces jours...

Un jour, oui, un jour, je prendrai le temps d'aller le voir en concert... (mais bon, je me répète cela depuis plusieurs années...)

Et puisque je vous aime bien, deux extraits de morceaux de cet album ajoutés à ma radio : La Fidélité et Salut les Amoureux (bon, d'accord, c'est une reprise de Dassin... mais cette version par Miossec est tellement belle). Mais la compression ne rend pas vraiment hommage au timbre de voix de Miossec...

Notes

[1] Oui, je sais, écrit comme ça, cela fait très adolescent en lutte avec la société et qui se cherche des modèles torturés... mais bon, c'est effectivement ce que je ressens, et je ne m'en cache pas. :-P