Vu que le concert d'Emily Loizeau était la soirée d'ouverture du festival Poésie en arrosoir, il n'y avait pas la possibilité de découvrir la création du festival ce soir-là.

Donc, retour du côté de Cernier une semaine plus tard pour voir Les fleurs du mal, pièce déambulatoire inspirée des poèmes de Baudelaire.

Mais avant cela, en amuse-bouche, il y avait la pièce Tiramisù de la compagnie Mezza-Luna. Un sympathique tour de chant de chansons italiennes ou inspirées de vacances en Italie. C'est léger, c'est frais, et avec un grand moment d'émotion lorsque Lee Maddeford interprète un solo tirant plein avantage de sa tessiture (basse ? baryton ? je n'ai jamais su catégoriser les registres musicaux...) et de son timbre éraillé si caractéristique.

Et ensuite, Les fleurs du mal... le cadre magnifique d'Evologia, sous un ciel nuageux limite orageux, et le bon jeu des acteurs ont (presque) réussi à me faire aimer la poésie de Baudelaire. C'est dire ! Mais franchement, ce cadre est tellement beau :
Les fleurs du mal, sous la fleur géante d'Evologia.

(Au vu du retard accumulé dans la rédaction des bonheurs du jour, ce billet a été antidaté à la date de l'événement. Billet rédigé le vendredi 29 juillet 2016.)