Beck, Everybody's gotta learn sometimes, tiré du film Eternal sunshine of the spotless mind. Habituellement, je n'aime pas du tout Beck,[1] mais cette interprétation toute en douceur colle parfaitement à son timbre de voix. En plus, le morceau colle aussi à merveille à l'ambiance du film.

Anita Kelsey, Sway, tiré du film Dark City. J'ai repensé à ce morceau récemment en voyant 2046 dont c'est le thème principal. Mais je préfère cette version chantée par Anita Kelsey, probablement parce que c'est la première version que j'ai connue... Parfait pour un moment de mélancolie.

Moonriders, la 9e symphonie de Beethoven, tirée du film Tokyo Godfathers. Parce que cette version m'a fait rire presque jusqu'aux larmes. Si Beethoven entend ça dans sa tombe, il doit longuement se retourner... Je pense qu'on devrait envisager de brancher une dynamo sur sa tombe, on pourrait éclairer toute l'Europe. ;-)

Godspeed you! Black emperor, East Hastings, tiré du film 28 days later. Encore un groupe que je n'aime pas normalement. Mais là aussi, un très beau morceau qui apporte vraiment du sens au film. À noter que le groupe, qui ne supporte pas la médiatisation et la commercialisation de leur musique, a accepté (on ne sait par quel miracle) que leur musique soit utilisée dans le film, mais par contre refusé que ce titre soit inclus dans le CD de la musique du film.

Saul Williams, Untimely Meditations, tiré du film Slam (même si je ne suis plus sûr que ce morceau soit bien dans le film). Parce que Saul Williams a une maîtrise impressionante de la langue ; parce que c'est par lui que j'ai découvert l'existence du slam et qu'il le vaut bien ! À noter que si ce morceau apparaît bien dans le film, ce sera sans accompagnement, seulement Saul déclamant ces mots au même rythme que ce que vous entendez là.

Aimee Mann, Wise Up, tiré du film Magnolia. Toute la bande son de ce film est excellente. Film qui réussit également l'exploit de faire passer Tom Cruise pour un excellent acteur.

Juno Reactor, Mona Lisa Overdrive, tiré du film Matrix Reloaded. Un film qui n'aurait jamais dû exister... Mais ils ont eu le bon goût de faire appel à Juno Reactor pour une partie de la bande son. Mon choix s'est porté sur ce morceau plutôt qu'un autre car c'est également le titre d'un roman de William Gibson.

Clint Mansell, 2-pi-r, tiré du film Pi. Clint Mansell est un ancien membre de P.W.E.I et il a supervisé la bande son des deux premiers long métrages de Darren Aronofsky. Un excellent choix de musique électronique pour un film... perturbant (il contient la plus « belle » mise en images de migraines que j'ai jamais vue). Ce morceau est le thème musical principal du film. Je préviens également que le deuxième film d'Aronofsky, Requiem for a dream est encore plus... perturbant. Et possède également une excellente bande son (composée toujours par Clint Mansell, mais accompagné cette fois-ci du Kronos Quartet).

Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui... N'hésitez pas à me faire part de vos remarques sur ces choix musicaux. Bonne écoute !

Notes

[1] Oui, je sais, je dois être la seule personne au monde.